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vivement maintenant

by Jéhan

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1.
Je voudrais tellement lui dire Qu’elle est bien celle que j’attendais Avec ses regards son sourire Elle est bien celle que j’attendais La première fois que je l’ai vue Dans une robe toute peinte en noir Je ne sais comment je l’ai su Sans vraiment trop oser y croire Et je me suis approché d’elle Pour mieux la voir, la sentir Et comme souvent les premières fois On s’est parlé pour ne rien se dire Et quand la musique a repris Tout autour ils se sont tus J’ai voulu lui prendre les mains Je ne sais pourquoi je n’ai pas su Je me rappelle, je me souviens Que nous n’étions plus que nous deux À être restés jusqu’au matin De la pluie fine dans les yeux Et toute seule elle est repartie Me laissant seul comme dans le vide Pour je ne sais où, je ne sais qui J’étais perdu comme un timide Des jours et des jours ont passé Des jours avec, d’autres sans Des nuits toutes blanches à la chercher Quand on se dit qu’on n’a plus le temps Et au retour d’un long voyage Qui n’a fait que nous rapprocher Nous avons fini d’être sages Et nous nous sommes enfin trouvés Je voudrais tellement lui dire Qu’elle bien celle que j’attendais Avec ses regards son sourire Elle est bien celle que j’attendais Je voudrais tellement te dire Que tu es celle que j’attendais Avec ton regard, ton sourire...
2.
On part on part on ne dit rien De toutes nos belles intentions La naïveté nous va si bien Quand nous restons là immobiles Les bras tout tatoués de bleus Fiers de nos forces inutiles On part on part on ne dit rien Les yeux impatients on attend D’y voir plus clair sous les étoiles Surpris d’être encore là dehors De croire à la danse de la pluie D’être encore là, debout encore On part on part on ne dit rien Comment c’était avec avant Quand on n’avait que ça à faire Ecouter rire nos petites sœurs Celles qui nous passaient le mal de mer Quand on avait, des hauts-le-coeur On part on part un peu plus loin Pour des belles pin-up d’Epinal Celles qui savent des cantiques païens Entre le ciel et le désert Qui nous font croire en demain Qui nous font oublier hier On part on part un peu plus loin Pour devenir des étrangers Si forts si forts, si fragiles Rien ne peut plus nous arrêter Pour des regards, d’autres histoires À rencontrer On part on part on ne dit rien Il est trop tard seulement trop tard Si forts si forts, si fragiles On part on part un peu plus loin On part on part un peu plus loin On part on part on ne dit rien On part on part un peu plus loin On part on part on ne dit rien On part on part On part on part On part on part On part, on part...
3.
J'ai dormi 04:34
J’ai dormi n’importe où Dans des trains des taxis Qui m’ont emmené partout Voir ailleurs près d’ici J’ai dormi tout contre elle J’ai dormi avec lui Le seul qui parmi tous Ne m’a jamais trahi J’ai dormi sans dessus-dessous Peut-être avec le Diable Parti à la rencontre De rêves inavouables Et demain je dormirai encore Des nuits jusqu’au matin Et demain, demain, je dormirai encore Pour une nuit sans fin Comme en chien de fusil J’ai dormi pas longtemps Par terre ou dans un lit Si souvent bien trop grand À écouter la pluie En attendant les vents Attendant que reviennent Les sourires du printemps J’ai dormi dans des champs Parmi des chants d’oiseaux Ceux qui guettent le soleil Pour se lever plus tôt Ceux qui n’ont rien à faire Que de chanter tout haut Ils n’ont rien d’autre à faire Que de faire les beaux J’ai dormi pour de vrai Le cœur qui sonnait faux Quand beaucoup ne donnaient Plus très cher de ma peau Et d’autres soirs aussi J’ai dormi tout au bord Sans attendre minuit Tout au bord de la mer Quand j’écoute son histoire La même jamais pareille Elle me berce et je pars Et je n’ai plus sommeil
4.
Entre deux, trois éclaircies Il pleut encore, Des gouttes à gouttes à l’infini Qui change le décor Des reflets gris dans les cheveux Tout en désordre tôt le matin Et dans les yeux comme des aveux Quand on n’est plus sûr ni certain Dans le soleil de la paresse Surpris d’être encore du voyage Et on en prend moins qu’on n’en laisse Nous qui ne sommes que de passage. Vivant maintenant Vivant seulement Vivement maintenant Quand on ne croit plus on espère Que tout n’était pas mieux avant On ne donnera plus dans la surenchère Laisser venir plus simplement Et pour nos fils, et pour leurs sœurs Fini la course aux vaines promesses On entendra cogner des cœurs De préférence à toute vitesse Les absents n’ont pas toujours tort Quand ils n’ont pas choisi de partir Quand ils viennent murmurer encore Des mots manqués des mots pour finir Et on voudrait voir et savoir Ce qu’ils voulaient vraiment nous dire Même s’ils inventent la fin de l’histoire On sait qu’ils ne vont plus nous mentir.
5.
Berlin 04:05
Dans un train pour Berlin des voyageurs voyagent Des visages des regards Comme pressés de partir d’arriver quelque part Dans un train pour Berlin, des pas d’ici venus Des passagers du vent Pour fuir vers l’inconnu venus pour suivre seulement Ils viennent sans aucun doute oubliés de leurs dieux Plus le temps d’avoir peur Du turquoise dans les yeux pour devenir ailleurs Dans un train pour Berlin des voyeurs dévisagent Ceux qui viennent de trop loin Avec nous aujourd’hui et demain et demain Avec nous aujourd’hui et demain et demain Ils allumeront des feux comme pour être entendus Dans la nuit des chasseurs Ne plus penser à rien se passer des passeurs Dans un train pour Berlin des voyageurs voyagent Ils voudraient prendre le temps De s’arrêter enfin de s’arrêter vraiment Et de voir dehors et de voir devant De vouloir chaque instant Avec nous aujourd’hui et demain et demain Avec nous aujourd’hui et demain et demain Avec nous aujourd’hui et demain et demain
6.
Rien que pour toi rien que pour toi Je n’attendrai plus le matin Pour chercher l’or du cœur des fous Celui qui fait aimer demain Rien que pour toi rien que pour toi J’éliminerai tous les temps morts Et je saurai t’impressionner Au moins une ou deux fois encore Rien que pour toi rien que pour toi Je serai debout à cheval Et au galop sur la grande piste Je rallumerai toutes les étoiles Je remettrai toutes les lumières Celles qui rassurent ton sourire Celles qui font tes yeux noirs si clairs Et qui ressuscitent le désir Rien que pour toi Rien que pour toi Rien que pour toi Rien que pour toi Je resterais là, des heures des nuits Te regarder seulement dormir Et te laisser t’enfuir sans bruit Eveillé, émerveillé Je t’aimerais les yeux fermés Mes mains viendraient, repartiraient Doucement, sans te réveiller Rien que pour toi J’irai encore courir dehors Et les bras tendus vers le ciel Je ferai danser la Grande Ourse Et les bras tendus vers le ciel Je changerai les bleus les gris Et s’il le faut pris dans ma course Je changerai aussi promis
7.
Il y a le temps qui passe Et celui qui nous retient Celui qu’on suit à la trace Le temps qui va qui revient Quand on se tient là debout Comme sont tous ceux qui attendent On ne sait rien on veut tout Même quand on sait, on demande Il y a toutes celles qui passent Et puis celle qui nous retient Pour ce qui reste à venir Celle qui sait tout, qui sait bien Celle qui sait nous prendre à temps Et nous prendre comme on vient Celle qui fait qu’à chaque instant On n’a presque plus peur de rien Il y a des chiens qui passent Qui nous parlent dans les mains Et aussi tous ceux qu’on lâche Quand on ne sait plus très bien Des chiens qui sont toujours là Quand on manque de confiance Quand on se confie tout bas Quand plus rien n’a d’importance Il y a des trains qui courent Pour Lisbonne, pour Napoli Qui inventent des images Le même film à l’infini Aussi des chevaux qui courent À Kempton, à New-York Et des décomptes à rebours Pourvu que les paris rapportent Il y a des nuits bleu-lune Que des matins suivent de près Quand on sait qu’il n’y en a qu’une Sous le ciel rouge violet Quand on ouvre à peine les yeux Encore en vie il paraît Quand on ouvre à peine les yeux Encore en vie, il paraît.
8.
Je ne sais pas ce qui m’a pris De vouloir revoir le passé Où les regrets comme les non-dits Font comme semblant de se cacher Quand ils reviennent en pleine nuit Pour tenter de me rattraper Je ne sais pas ce que je fuis À vouloir tous les oublier Je me suis rangé des voitures Fini les yeux dans le viseur Si je doute encore je suis sûr D’avoir sous la chemise un coeur Je cours je vis à vive allure Et dans le pire je prends le meilleur Je n’entends plus même les injures Je n’ai plus de temps pour la peur Mais où veux-tu que j’aille Quand je ferme les yeux dans tes bras Où veux-tu que j’aille Quand tu me serres tout contre toi Je le sais pas de seconde chance Que je dois faire plus attention Si je veux tenir la distance Avec toutes mes contradictions Apprivoiser d’autres silences Laisser venir la rédemption Et dans le ciel avoir confiance Comme dans toutes mes superstitions Je commence à compter les jours Combien en plus, combien de moins J’ai bien été plus qu’à mon tour Demandant parfois mon chemin Pas effrayé par les détours J’ai aimé les miens même de loin Et un jour quand viendra le jour Je voudrais seulement ta main
9.
Même plus peur, de dormir toute une nuit De ne pas voir demain sans avoir tout compris Même plus peur, de ne plus voir la mer De rester dans le vague d’en oublier hier De ne plus savoir l’heure, de sourire sans prévenir Et les bras grands ouverts ne rien perdre du désir Même plus peur, même plus peur, même plus peur Même plus peur Même plus peur, de courir sous l’orage Des éclairs dans les yeux la colère sans la rage Même plus peur, des foudroyés pour rien De ceux qui bombent le torse pour être enfin quelqu’un Des chiens perdus longtemps, qui attendent des madones Des promises des soumises que leur diable les pardonne. Même plus peur, de parler à nos morts Qui ont tant à nous dire de nos chasses aux trésors Même plus peur, d’avoir le cœur qui brûle Et puis d’y croire encore, et puis d’être ridicule De vivre les yeux fermés, de ne plus voir le jour D’un ciel sans étoiles d’une autre histoire d’amour Même plus peur de dormir toute une nuit, De ne pas voir demain sans avoir tout compris De ne pas voir demain sans avoir tout compris De ne pas voir demain sans avoir tout compris Même plus peur, même plus peur...
10.
Au large du fleuve d’argent J’ai rencontré un chercheur d’or Qui n’aimait pas voir loin devant Il préférait être en dehors De l’autre côté de l’Atlantique J’ai rencontré un promeneur Un bon perdant un magnifique Avec lui je n’avais pas peur Et si la vie n’était qu’une idée Un idée qui ne fait que passer Si la vie n’était qu’une idée, une idée Avec lui pas de temps à perdre, À rattraper le temps perdu Même si parfois pendant des heures On ne faisait que marcher pieds nus Toujours partants pour voir ailleurs Le soleil les yeux dans les yeux Comme des singes savants des seigneurs Sans pour autant se prendre au jeu On ne regardait pas derrière Nous étions des aventureux On ne se souvenait pas d’hier On voulait vivre avant d’être vieux On avait peu de certitudes Peu de principes que des valeurs On n’aimait pas par habitude On avait le cœur voyageur Et comme au milieu du désert Nous étions seuls au rendez-vous Avec des belles imaginaires Elles étaient belles nous étions fous Les soirs d’insomnies volontaires Quand nous étions si forts si grands On jetait des bouteilles à la mer Avec des mots d’amour dedans On jetait des bouteilles à la mer Avec des mots d’amour dedans
11.
Quand le jour revient me voir Avec ses airs de déjà vu Je me tiens debout face à lui Jour après jour je m’habitue Et pour ne rien manquer je veille J’attends demain tout comme hier Je ne parle plus même tout bas À chacun ses doutes ses mystères Mais vu d’ici, vu de loin Je vais bien Mais vu d’ici même de loin Je vais bien Je suis un autre tout pareil Pas évident à deviner À des détails des sentiments Très attaché très attaché. Quand je souris c’est du sérieux Je ne sais pas faire autrement Avec du sombre dans le bleu des yeux Accusé d’être un innocent Quand je m’invente des histoires vraies Des histoires qui me ressemblent Dans les regards j’apparais Comme un fougueux aux mains qui tremblent Quand je suis seul tôt le matin À déchirer des petits papiers J’écoute les bruits je vais je viens Avec l’élégance des gauchers Et pour que rien ne recommence Pendant des heures je prends sur moi Pour esquiver dans le silence La fulgurance du passé.
12.
José 03:51
Et maintenant José La fête est finie la foule est partie La lumière aussi la nuit a fraîchi Et maintenant José Toi qui est sans nom ailleurs ou ici Qui raconte si bien tout en poésie Sans femme te voici sans tendresse aussi Tu ne peux plus fumer tu ne peux plus boire Tu ne peux plus cracher Et maintenant josé Le jour n’est pas là, le tram n’est pas là Les rires n’ont plus, plus de fantaisies Tout est terminé, et tout s’est enfui Ailleurs loin d’ici Et maintenant José Ta douce parole, tes instants de fièvre Tes livres sans fin, ton gisement d’or Ta veste en velours, tes incohérences Ta peur des beaux jours ta haine des croyances Tu tiens dans ta main le reste à venir Tu ne veux plus te perdre mais plutôt mourir Mourir en pleine mer mais tu ne peux plus La mer s’est enfuie Et maintenant José Et si tu mentais si tu gémissais Si tu nous jouais une valse du printemps Si tu sommeillais si tu laissais faire Et si tu mourais mais tu ne meurs pas En ours mal léché toi tu restes là Pour te reposer Et maintenant José Sans ta monture noire qui fuit au galop Tu ne veux plus y croire, tu ne sais plus trop Si tu dois partir, comme tu es venu Pieds nus repartir comme on t’a connu Maintenant José Tu marches maintenant, tu marches José Tu marches vers où ? José maintenant, maintenant José Tu marches vers où...

credits

released November 13, 2020

L’album "vivement maintenant" a été enregistré, produit et mixé par Jibé Polidoro, assisté de Gaël Faun, au Suppa Soup Studio, à St Senoux (France) en juillet 2020.
Mastering réalisé par Fred Woff aux studios Definitive Mastering en août 2020

Jean-No’ Le Jéhan (guitares, voix), Pascal Karels (guitares électriques), Gilles Morillon (batterie, percussions), Jibé Polidoro (guitares acoustiques, guitare banjo, claviers, piano), Gaël Faun (basse).

Nous remercions nos proches, nos familles, nos amis, qui auront su être là avant, pendant, après.
Nous remercions aussi tout spécialement, Mixette et l’équipe de Suppa Soup Studio, Stéphane Perraux et l’équipe de Lust 4 Live, La Jument du Jeudi, Bruno Green et toute l’équipe du label Hasta Luego recordings, Anne Marzeliere, Guillaume Dubost, Anne Renault-Lebas, Guillaume Ricordel, Gil Riot, Noémie Perraux et Bruno Maugendre.

G. Riot : guitare acoustique sur « On ne dit rien » et guitare électrique sur « Même plus peur ».

Cet album est dédié à Dominic Sonic.


Photo intérieur pochette : Noémie Perraux
Photos livret : Anne Marzeliere, Stéphane Perraux, Philippe Remond, Coralie Slota

Visuel couverture : Stéphane Perraux - www.stephane-perraux.com
Artwork : Guillaume Ricordel

www.jehanofficiel.com
& © 2020 Jéhan / Lust 4 Live et © Hasta Luego recordings

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Jéhan Rennes, France

"L'élégance désinvolte d'un grand, accompagné de son band, ou en solo il s'empare de la scéne... Jéhan propose ce qu'il y a de plus évident et de plus difficile en chanson: la nudité d'un texte et la simplicité d'une mélodie... un univers aux couleurs pigmentées de noir, où l'on rencontre des hommes, des femmes, libres de dire nos doutes nos peurs et nos espoirs aussi ". ... more

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